Prisonnière de ma routine

Ça fait plus d’un mois que je n’ai rien publié ici. Je n’ai pas de bonnes raisons. Je n’ai pas d’explication. Je pourrais vous dire que j’ai été trop occupée. Ça paraît bien et c’est valorisé dans notre société. Mais ce n’est pas vrai. Je pourrais vous dire que je n’étais pas inspirée. C’est quelques chose que tous les artistes vivent. Mais ce n’est pas vrai. Je pourrais trouver un million d’excuses bidons. Mais je n’en vois pas l’interêt.

La réalité n’est pas intéressante. C’est quelque chose que nous vivons toutes à un moment de notre vie. Je suis prisonnière de ma routine. Cette routine je ne l’aime pas. Mais cette routine j’ai peur de la changé. Ma routine est réconfortante, elle est confortable et elle est sécurisante. Pourtant, elle ne me correspond pas. Mais j’ai peur. Peur du changement. Peur de ce que ça pourrait m’enlever mais aussi peur de ce que ça pourrait m’apporter.

Si je créais une nouvelle routine qui serait mieux adaptée à mes besoins est-ce que les besoins des autres autour de moi seraient aussi bien comblés? Est-ce que cette nouvelle routine me permettrait de reconnecter avec la personne que je suis? Et si cette personne ne me plaisais pas? Est-ce que cette nouvelle routine me rendrait plus heureuse? Et si en fait j’avais peur du bonheur?

Pour l’instant, je réfléchi aux modifications que je pourrais apporter dans ma routine. Je sais déjà qu’est-ce que je souhaite y ajouter. Mais je ne sais pas encore comment procéder. Ça peut avoir l’air banal pour plusieurs personnes. Mais quand tu as un enfant que tu couches vers 19:30 et que tu te couches vers 21:15 tu n’as pas beaucoup de temps libre.

Dans ma routine quotidienne je souhaite y ajouter la lecture (je ne parle pas de P’tit Loup va à la plage), le « journaling », la méditation et l’exercice physique.

Dans ma routine hebdomadaire je souhaite ajouter du temps pour écrire, une sortie à l’extérieur et du temps pour faire du travail de développement personnel.

Vous êtes-vous déjà senti prisonnière de votre routine?